quarta-feira, 9 de julho de 2025

Lettre ouverte (un éclat consigné)

Lettre ouverte

(Un éclat consigné)

Cher maçon,

T’as déjà pris une seconde pour te demander comment un type comme toi — avec cette tronche, ta calvitie qui n’a jamais eu de panache, ton ventre qu’on dirait hérité d’un autre siècle, ton absence cruelle de culture et de conversation — a pu, ne serait-ce qu’un instant, croire que t’étais à la hauteur d’une femme comme elle ?

La réponse est simple : elle était désespérée.

À ce moment-là, j’étais là sans y être vraiment. Elle cherchait un peu de douceur, de réconfort, quelqu’un qui l’emmène dîner de temps en temps, qui sorte un portefeuille un peu plus rempli que ta tête. Tu lui as offert ce vernis. Elle s’en est contentée. Un temps.

Mais toi, t’as cru que t’avais décroché le gros lot…

On se connaît depuis 1995. Seize ans de vie partagée. Trois enfants. Des hauts, des bas, de vraies épreuves. Toi, t’étais une parenthèse, un faux espoir, un détour. Et malgré ça, t’as duré. Bien trop longtemps.

Et maintenant, voilà que tu t’attaques aux enfants.
Ton message, on l’a vu — merci le contrôle parental ! Manipuler les gamins pour tenter de la récupérer, c’est non seulement misérable, mais profondément lâche.

T’as franchi une ligne.

Si t’étais un peu plus que ce masque que tu portes — un peu plus qu’un décor emprunté à la maison de campagne de tes parents, aux bateaux de tes potes ou à leurs chalets bien placés — tu saurais que ce genre de manigance ne fait que tout détruire autour de toi. Et que jamais, au grand jamais, elle ne reviendra pour ça, même si cela te permet encore de les voir de temps en temps.

Alors, fais-toi un vrai cadeau pour une fois dans ta vie :
Réfléchis — même si ce n’est pas ton fort —, comprends que tes petites magouilles ne te mèneront nulle part… et recueille-toi dans ton insignifiance.

Bonne continuation.