Un An
Aujourd’hui, un an. Et tout se tait,
sans ta présence, ton amour parfait.
Le temps s’étire, mais peine à guérir
la plaie de t’avoir vu partir,
toi, mon premier, ma racine vive,
mon fils perdu au bout d’une dérive.
Entre le deuil et un souffle apaisé,
douze années d’un combat épuisé.
Maintenant tu dors, délivré du mal,
près de ta mère, dans l’amour total.
Ton rire demeure, lumière en secret,
dans la nuit des jours, quand le soleil se tait.